27 janvier 2013

Journée des mots inconnus

On est toujours en train d'apprendre des nouveaux mots et des nouvelles expressions indépendamment de l’âge et du milieu social. Cela est commun aussi bien pour une langue maternelle que pour une langue étrangère.
Lorsqu’on communique en langue maternelle, on ne fait pas forcément attention à ce comment on dit les choses. La manière et la structure de "comment il faut que ça se dise" est dans nos têtes dès la naissance. Alors que, en communiquant en langue étrangère pendant une longue période il peut arriver les situations diverses et surtout comiques. 

Au début de l’apprentissage de n’importe quelle langue étrangère, l’essentiel est d'apprendre les mots pour ainsi pouvoir repérer le contexte général du message. Puis on approfondie les connaissances pour parvenir à un bon accent afin de se faire comprendre. On étudie également la grammaire pour si besoin savoir non seulement se repérer avec le guide touristique mais aussi savoir produire les messages plus ou moins bien rédigés. 

Pour apprendre une langue il ne suffit pas bien évidemment de prendre les cours express de 3 mois. Il faut des années et des années. C’est un projet de long terme, alors il ne faut pas être pressé, mais juste apprendre un peu de nouvelle information de préférence chaque jour pendant 30-40 minutes. Le matériel doit pouvoir rentrer dans la tête et y rester pendant longtemps en se transformant en savoir-faire. Cela demande beaucoup d’efforts, de volonté et de discipline personnelle. 

Puis, quelques années plus tard, quand on a déjà un meilleur niveau en langue étudié on se sent bien à l’aise lors des voyages dans les pays où cette langue est parlé, on a une meilleure mémoire, on a un bon atout pour la vie professionnelle. Bref, on croit que c’est fini et que maintenant la langue est complètement apprise. Et là, c’est le moment de rupture. Les études assidues sont terminées mais l’apprentissage continue quand même. 
C’est le plus intéressant qui commence : une période d'un apprentissage éternel d'une langue. 

On plonge dans les recherches plus affinées où il ne faudra pas se focaliser sur chaque mots, mais où il y aura quand même un certain nombre des nouvelles choses. Toujours les tournures inconnues, des mots jamais rencontrés auparavant, les constructions des phrases plus approprié pour la langue, les expressions des émotions, des intonations qui font le sens d’une phrase etc. Si on prend la grille de l'évaluation de connaissances de la langue étrangère, alors je peux dire qu'en ce stade-là on dépasse surement le niveau C2 (le dernier niveau qu’on peut atteindre).

A mon avis, c'est une période de plaisir lorsqu’on découvre tout le temps quelque chose de nouveau qui s’accumule et puis ressort dans les moments nécessaires. 
Moi, par exemple, je subis de temps en temps les "journées des mots inconnus" quand 70% de mots rencontrés sont soit les mots que je ne connais pas du tout, soit ceux que je connais mais dont je ne me souviens pas la signification. Cela se ressemble un peu à un mouvement du sinusoïde. Tantôt le niveau de langue est très bien, je reconnais tous les mots et n'ai pas vraiment besoin d’un dictionnaire, tantôt c'est totalement le contraire et je n'arrive pas à m'exprimer bien, ni de lire les textes sans utilisation fréquente de un, voire deux dictionnaires. Il est très probable que dans ces moments le cerveau s'endort ou part en vacances improvisées. Je crois qu’il faut lui donner un peu de repos pour qu’il commence à travailler encore mieux. Dès fois je remarque que dans les situations de stress le cerveau a une capacité de ressortir l’information que je ne m’attendais pas du tout à avoir dans la tête. Et pourtant elle y est depuis longtemps ! 

Donc, s’il vous arrive un jour de commencer à apprendre une langue étrangère, sachez que les premiers quelques cours ce n’est vraiment que le début ! Le plus intéressant commence beaucoup plus tard avec l’acquisition d’une base des connaissances solides. Et puis, cet amusement dure toute, touuuute la vie jusqu’à ce que… vous ne lâchez pas cette affaire !

25 janvier 2013

Réflexion sur la beauté

Quand j’ai de choses à faire dans la ville, je prends plusieurs fois le métro, le bus, le vélo ou je marche tout simplement à pied. Ainsi, en me promenant dans la rue parmi les gens inconnus, j’aime bien les regarder, deviner leurs émotions, observer leurs mouvements particuliers, leurs regards, leurs gestes. Souvent je croise les gens dit « normaux » qui sont sympathiques mais ne pas vraiment beaux et ne pas non plus vraiment laids. Dès fois il m’arrive de croiser les gens qui pourraient être beaux mais ils ont un regard méchant ou les traits de visage de qqun agressif. Mais dès fois il y a les jours où tout ceux qui je croise sont d’une beauté extrême. C’est éventuellement une coïncidence mais il y a vraiment des jours des « gens très-très beaux ». 

Quand je dis « des gens beaux » je sous-entends la beauté naturelle, celle qui est attribué depuis la naissance et qui se cachent dans la composition particulière des traits de visage, de la forme du crâne et plein de détails qui interagissent entre eux et créent un ensemble agréable à admirer. Je suis persuadée que la beauté n’est pas liée avec le mot « maquillage », « une bonne coupe de cheveux » et d’un vêtement à la mode. 

Oui, cela participe dans la création du style plus attirant mais la beauté c’est soit qqch qu’on a, soit qqch qu’on n’a pas. A mon avis plus la personne est belle dans son esprit, plus elle belle physiquement. Tout est lié, car qqn de méchant et de mécontent transmet l’énergie négative qui n’est pas capable d’accumuler l’énergie de la bonté. Pour être « beau » au sens large du terme, il n’est pas suffisant d’être souriant, il faut être vraiment « beau » et « gentil » avec les autres et avec soi-même. 

Oscar Wilde a d'ailleurs dit: "La beauté est dans les yeux de celui qui regarde".

Ainsi donc, je me demande si la beauté est-elle une valeur (au niveau d’appréciation) que l’on attribue personnellement ? Peut-on considérer la beauté comme une qualité ou une caractéristique chez qqn ? Cela me semble impossible, car la définition de la « beauté » dépend des goûts et de la perception de chacun. 

Je crois que la beauté est une valeur qui s’exprime chez chacun de nous à des niveaux d’intensité différents. La beauté de telle ou telle personne ne s’évalue également pas aux yeux de tous. On a tous nos critères pour définir la beauté mais ce qui est intéressant qu’avec le temps ces critères changent car nos goûts changent et notre développement personnel a un impact considérable sur notre vision et la perception des gens. 

Par ailleurs, les critères de beauté qu’impose la société se basent seulement sur le développement de la mode. Ces critères ne sont pas du tout basés sur la perception de la beauté par l’être humain. Preuve : chacun individu et chaque société a une vision différente d’une vraie « beauté ». Donc, chaque personne trouve la beauté pour les raisons différentes et fortes personnelles. Je crois également que la perception de la beauté dépend du niveau de la culture personnelle. Plus on est instruit, plus on comprend le véritable sens de la beauté humaine et de la beauté au sens large. Il suffit peut-être juste d’ouvrir les yeux et observer attentivement tout ce qui est autour ? Ou bien, il suffit de trouver les petits détails qui sont jolis, simples et harmonieux ? 

Les gens sans doute sont capables d’apercevoir et d’accumuler la beauté qui les entoure.

21 janvier 2013

Une bonne année qui commence...

Une nouvelle année est venu assez rapidement. Début janvier j'étais un peu en mode vacances et puis les examens et les péripéties de l'université qui primaient pendant une semaine. Tout cela s’est terminé par le début du nouveau semestre. 

Le temps passe très vite. 

Aujourd'hui est déjà 21 janvier. Dans 10 jours c'est le mois de février qui commence et qui passera surement vite vu que c'est le mois le plus court de l'année. 

J'ai passé tous mes examens, maintenant j'attends les résultats et en même temps travaille pour réussir déjà le deuxième et le dernier semestre de ma licence.

Je pense que l'année 2013 sera pleine de belles émotions et surtout de changements. Il me faudra entrer en master quelque part, me préparer et réussir le stage de fin d'études et, bien sûr, réussir ma licence. Il y a une semaine je me suis fait une liste de ce que je dois faire régulièrement durant ce semestre. Les projets sont beaux, néanmoins j'ai toujours peur et je ne suis pas sûre que tout ira bien. D'une part, il n'y a aucune raison que tout aille mal, mais d'autre part j'ai des doutes. On dirait que c'est normal avoir les doutes parce que comme ça réfléchie et on fait un bon choix qui est le plus approprié à la situation en question. Mais les doutes m’envahissent. C'est déjà licence 3, bien qu’il y ait peu de temps j'étais en première année et je pensais que la licence 3 est tellement loin. Et en fait non. Il suffit de plonger dans les études, dans les choses qui sont plutôt intéressantes que le temps accélère et ne s'arrête plus. Déjà, il faut penser sérieusement à mon master et faire les dossiers avec les fortes motivations. Oui, oui je suis vraiment motivée et j'ai plein d'arguments pourquoi je dois être prise en master choisi. Il faudra bientôt postuler pour master. J'ai choisi le master à Poitiers, à Lyon et peut-être à Lille. A Poitiers c'est la communication/rédaction web. Cela m'intéresse le plus mais par sécurité je vais postuler pour Lyon et pour Lille pour la filière de la communication organisationnelle pour ne pas louper la possibilité d'entrer en master cette année. 

Les changements qui s'approchent, me font trembler un peu et surtout entraient mes nerfs et me faisant grandir. Je résiste, je me prépare, je travaille, je développe mes capacités et mes compétences spécifiques, j’apprends à réfléchir d’une manière constructive. 

Un autre point important qui nécessite beaucoup de motivation personnelle est le sport. Oui, oui je me force de faire du sport mais... je n'y arrive pas. Et pourtant il faut car la plupart du temps je suis assise à l’université ou devant l’ordinateur et par conséquent je ne bouge pas beaucoup dans ma journée. Il faut reprendre une bonne habitude d'aller à la piscine, et puis aussi profiter de mon abonnement de fitness. Je suis trop décontractée ce dernier temps. Avant c'était la pression liée à mes études car je n'arrivais pas à bien bosser à cause de mon niveau de français et maintenant quand je suis plus à l'aise je me permets d'être paresseuse et de ne rien faire pendant mon temps libre en dehors des cours. Mais où est ma force, ma volonté, ma passion? Je dois travailler mes cours d'une manière efficace et puis aussi continuer à développer mon français car le domaine de rédaction c'est sérieux et il faut posséder de bonne qualités rédactionnelles aussi qu’autre chose. 

Malgré tout, l'année commence bien. Avant-hier à Rennes il a neigé. Cela m'a fait penser à l'hiver à Kiev. Maintenant toute la neige a fondu et il ne reste plus que l'herbe verte qui reprend sa couleur vive et fait approcher le printemps. Non, pas encore, restons au froid. On aura encore le mois de février qui n'est jamais prévisible et après cela on pourra penser au printemps avec plein de fleurs un peu partout dans la rue. 

Cette année je pense aussi très sérieusement à aller à l'auto-école pour passer mon permis. Oui, pour moi c'est une action plutôt inutile mais je commence à me sentir déjà handicapée même si je n'ai jamais besoin de la voiture. Après avoir réglé le choix de master il faudra s'occuper de l'auto-école et m'y investir à fond. Ouf! 2013 promet être une année très riche en événements productifs et importants pour mon futur. 

En attendant de faire tout cela, maintenant il faut penser à la réussite de mon semestre à Rennes 2. Il y a beaucoup de matières intéressantes qui nécessitent aussi beaucoup tantôt de travail personnel, tantôt de travail en groupe avec mes collègues de la promotion. 

Tout cela peut paraître comme une notice de bonnes résolutions 2013 mais c'est juste l'histoire de reprendre mon chemin, suivre mes balises qui me permettront de ne pas me perdre, de ne pas tomber, de vivre à mon rythme et surtout de m'appuyer sur mes piliers.