24 novembre 2012

Murmure doux

Les derniers jours de l'automne. Les feuilles jaunes volent de partout et à force du vent courent par terre comme si elles participent à une course de haies. 
Dès fois les feuilles tombent avec telle fréquence que le ciel parait une toile d'araignée qui n'arrête pas de tisser, de tisser. 
Les feuilles volantes, les feuilles flottantes, les feuilles tourbillonnantes. 
Elles tombent doucement, il semble que personne ne les entend. Et pourtant elles murmurent, chuchotent, racontent leur histoire de vie. Comment elles ont apparu, comment elles ont accueilli les premiers rayons de soleil de printemps, les averses d'été et le vent d'automne. Le vent qui les a détaché du nid, les a abandonné et a donné la liberté. Là, lors de cette dernière belle envolée les feuilles fredonnent leur chanson d'adieu. La voix envoûtante du dernier frôlement, du dernier soupir qui s'arrête à la première atteinte du sol encore herbeux. 
Les feuilles dorées, rougeâtres, elles sont rugueuses et parfois dur au toucher. Elles deviennent muettes et ne peuvent que sentir la lourdeur de chaque pas des passants fortuits.
L'air devient plus froide revêtant tout avec des grains argentés. L'hiver ne tardera pas à venir...

19 novembre 2012

A toute bride!

Tous les gens sans exception ont du talent. Certains gardent cela dans les tiroirs pour plus tard, certains ne savent pas que cela existe, certains inventent du faux et essayent de le montrer à chaque passant dans la rue. 
Quoi qu'il en soit il faut toujours tenter de développer ses propres talents. Cela n'est pas facile mais rien n'est facile finalement. Et donc à quoi bon sert de travailler sur soi-même et découvrir qqch de nouveaux dans ses capacités ?
Tout d'abord, c'est un moyen de se connaître et ainsi trouver une occupation (dite le travail) qui va plaire (et éventuellement apporter de l'argent ou dans les certains même de la gloire) et qui ne va pas faire souffrir tout au long de la vie. Puis, dévoiler ses talents est aussi important pour trouver "son" chemin qui va aider à résister à tout ce qui est d'ennuyeux et de routinier. 
On a raison si on dit que c'est une grosse affaire qui demande beaucoup de ressources. Notamment on doit apprendre à travailler bien sans refaire plusieurs fois la même chose, ne pas trop hésiter, oser faire des choses (et surtout oublier la timidité), laisser la paresse de côté et s'habituer à agir ici et maintenant. 
Une fois qu'on se vainc soi-même, on peut espérer devenir une personne d'horizons plus larges, une personne qui a plus de forces d'aller vers ce monde, une personne qui n'a pas peur tout simplement.
Toutes les solutions les plus importantes sont à l'intérieur de nous. Finalement tout est facile, il suffit de se décider!

18 novembre 2012

Un bon gâteau = Une vie heureuse

Avant, tout ce qui concerne la cuisine ne me donnait aucun envie mais avec le temps quelque chose a changé. Hier j'ai acheté le batteur électrique. Oui, ce sont mes appétences culinaires qui prennent la place dans ma vie. Depuis quelques semaines j'ai envie de préparer les gâteaux. Merveilleux, beaux et délicieux gâteaux. Pour l'instant ce ne sont que les tartes basiques mais plus on apprend, plus on avance.

Pourquoi tout ça me direz vous? Parce que rien ne vaut un bon gâteau fait maison! Pour expliquer d'une manière plus sérieuse il faut dire qu'un bon gâteau a plusieurs avantages. Premièrement, c'est fait maison donc c'est sain. Deuxièmement, c'est quelque chose qui occupe et permet d'apprendre à faire des choses consommables par soi-même. Et troisièmement, cela permet de partager ce bonheur délicieux avec les amis en passant un moment agréable tous ensemble. 
Un délice sublime qui peut être à la fois une surprise, un cadeau et tout simplement une occasion pour développer son expérience culinaire et partager les fruits de ce travail avec les autres en toute convivialité. 

Par ailleurs cette affaire n'est pas pleine de difficultés. A mon avis, tout le monde peut faire un bon gâteau indépendamment de ses capacités à préparer la pâte. Il suffit de prendre quelques ingrédients simples les couper, les mélanger (suivant la recette choisie), et puis mettre tout au four pour 40 minutes environ. En plus, si vous aimez le thé, alors avec un bon thé à côté.. miam miam! 

Tout ce qu'il faut pour être heureux est là! ;)

17 novembre 2012

Lorsqu'il pleut...

Lorsqu'il pleut Rennes devient triste. Triste à tel point qu'il me semble que tout perd sa joie de vie, sa couleur et son rythme. Même si les gens se promenent ou font la fête dehors dans le rue, moi je n'ai pas l'impression d'une ville vivante. La pluie est comme un somnifère qui vient et serre trop fort dans ses bras les gens, les batiments, les routes. 

J'aime écouter la pluie tôt le matin en restant dans le lit sous une couverture bien chaude. Par contre une fois je me suis levée que je souhaite le retour du soleil éblouissant. Qu'il apporte des sourires aux gens, de la couleur aux paysages. Toujours quand il pleut la journée dure plus longtemps et j'ai l'impression qu'elle se finira jamais. En même je me dis qu'il faut profiter de chaque minute de la vie quelle qu'elle soit bonne ou mauvaise. 


Malgré le mauvais temps il me faut travailler mes cours. Ils sont tellement nombreux que chaque jour je commence par promettre de faire les dossiers là tout de suite mais à chaque fois quelque chose m'arrête. C'est surement la paresse, une force inconnue qui intervient quand on lui demande pas. Il me faut réaliser 3 dossiers  et un carnet typographique pour le cours de graphisme. Cela demande de temps, le temps qui est si près et si loin à la fois. 

Un jour j'ai entendu qqun qui disait que "promettre" c'est "faire" et non "dire". Je réfléchissais à cette chose si simple et j'ai compris que c'était vrai. C'était vrai parce que "promettre" c'est déjà "faire" à partir du moment où on a dit "je promets". Quand on promet, on pèse ses mots et on s'engage sérieusement dans un acte futur. Je trouvais cela tellement beau et tellement vrai que j'ai même noté cette idée dans mon petit carnet. 

Aujourd'hui comme par hasard j'ouvre ce carnet exactement sur la page où est écrit cette phrase. Alors, je me promets (je commence à faire donc) de me mettre dans le travail et finir tout avant hard deadline pour ainsi dormir tranquillement les nuits et ne pas stresser à cause de travail mal fait et/ou non fini correctement. J'aime bien quand tout ce que je fais est fait bien. Et je ne vois pas de raison pourquoi cela doit être mal fait surtout quand ce sont les choses que je sais très bien faire.

15 novembre 2012

La magie du miel

Les petits rayons de soleil chatoient dans une cuillère à café. Il suffit juste de plonger dans ce goût que tout prend son arôme. Comme une vague de la mer lisse la rugosité du sable, ainsi le miel couvre toutes les petites gerçures de la bouche. En fondant, en flottant, il presque s’absorbe. 
De même qu’une masse collante, le miel se condense puis se répand aussitôt. Une souffle du vent d’été touche légèrement les commissures des lèvres froides, la gorge souffrante. Son âpreté paralyse, fait périr, commence à chatouiller. En arrosant le palais, la luette il laisse des milliers gouttes minuscules qui continuent à se briser. Le temps s’arrête, rien n’est plus important que cette ambroisie douce qui soude la langue, les lèvres, les paupières.


Une ombre

Je suis quelqu’un qui habite dans ce monde.
Je me réveille tôt le matin, je me prépare et j’y vais! 
Lors de mon adolescence je suis allé au collège, au lycée. 
Maintenant je vis tout seul, je continue à bouger. 
Je cours le matin, puis je vais au boulot, le soir parfois je vais au resto. 
Le vendredi d’habitude je fête le début de week-end 
et puis je vais au bar prendre un coup de vin d’Inde. 
Si j’ai la possibilité je vais au ciné, sinon je vais me promener. 
Une fois par an je vais à l’étranger durant mes jours de congés.
Je suis quelqu’un bien organisé dans la vie mais je n’ose jamais à changer. 
J’ai mon prénom, j’ai mon nom, après ma naissance on m’a même donné mon nombre. 
Chut ! Personne ne doit entendre cela puisque je suis une ombre...

14 novembre 2012

Note du mercredi

Mercredi est un seul jour qui, à mon avis, découpe la semaine en deux.
La matinée commence bien : il fait beau, il y a un peu de soleil et la brume qui est resté par terre comme une trace de quelque chose d'important. C'est la nuit qui est passé par là avec un grand coffre des rêves. Ce sont ces rêves qu'elle est obligé d'apporter aux gens à chaque son passage. Parfois elle perd ses affaires et par conséquent il y a ceux qui restent dépourvu de rêves des pays lointains.

Sur ces entrefaites, une grande journée arrive. Elle arrive brusquement et très souvent avec la sonnerie de réveil. C'est le moment le plus émouvant de la journée. Quelle que soit la sonnerie, une chose est sûre : il faut décoller de son lit chaud et bien confortable pour joindre une grande course des chausseurs de bonheur.

Aujourd'hui j'ai un seul cours à l'université. On y apprend à manager la communication. Comme si la communication était un produit qu'il faut découper et stocker d'une manière particulière sur les rayons du marché commun. Non, plus sérieusement on étudie comment la communication pénètre dans le monde professionnel et change ses ordres construit depuis un certain temps. La matière est très passionnante surtout quand je réalise que cette toute petite chose(la communication) qui existe qu'en théorie influence gravement le mode réel de travail.
Malheureusement  je n'arrive pas à prendre les notes à ce cours. Cela est due aux problèmes techniques de l'amphi(le micro, les enceintes), à la voix particulière du prof mais aussi à ma paresse occasionnelle. J'essaye quand même de suivre le fil de discussion mais plus souvent ce sont mes camarades qui me sauvent par leur prise de notes. Bientôt on aura l'examen et il faudra rendre le dossier de 15-20 pages sur le sujet qu'on choisit nous-mêmes. C'est génial. Vive la liberté personnelle même lors d'un examen.

Le temps passe vite. Je dois aller au cours d'anglais que je prends à l'Institut Franco-Américain et puis je dois trouver mon stage de fin d'études à Rennes 2. J'essaye d'y penser de manière constructive. Dès fois je n'y arrive pas et commence à paniquer comme un chat qui a vu un chien approchant. Il faudrait peut-être rédiger une liste de tâches, comme ça, ça fera plus vrai et plus organisé.

Et maintenant let's go respirer à nouveau et attaquer une belle journée qui s'appelle Mercredi.



Les esquisses bizarres


De temps en temps je fais des esquisses. Soit je dessine une brève image juste pour capter l'idée qui m'est vénu à l'esprit par hasard, soit(si j'ai plus de temps) j'ouvre ma boîte à outils et commence à étirer mes mots comme une pâte pour gâteau mais sans jamais la découper.
Il y a environ six mois quand je me suis mis à rêver d'un voyage lointain. J'imaginais les montagnes, les lacs, l'océan sans l'horizon, les prairies avec milles fleurs différentes. J'imaginais une maison au bord de la mer. Dans me tête elle était tellement proche de l'eau que les moindres émotions de la mer faisaient peur. Le plus souvent la mer était gentille mais dès fois elle sortait de son habitat. Je pense qu'elle avait besoin de rencontrer les gens, aller voir les arbres qui étaient loin de la plage. Ou encore, elle avait envie de voyager. Voyager à sa manière, comme elle le pouvait. Personne ne savait l'arrêter ou l'expliquer qu'il ne fallait pas déborder. Parce que même si elle débordait par gentillesse, elle faisait beaucoup de mal aux gens.

Alors un jour dans un pays inconnu, dans un val perché teint terreux est né quelqu'un qui avait la clé invisible de la mer. Sa naissance était une grande surprise pour ses parents puisqu'ils ne l’attendaient pas si tôt. L'enfant a grandi dans une famille presque parfaite. Ses grand-parents voulaient qu'il devienne un peintre, ses parents consideraient qu'il devait être un musicien mais l'enfant, qui est devenu bientôt un adulte, voulait être un simple voyageur. Un voyageur qui ouvrait la porte des cultures différentes et essayait d'expliquer les choses simples à l'aide des gestes . 

Aujourd'hui dans son appartement il y a trois objets qui lui rappellent de ses racines. Le tableau inspirant d'aller chercher les couleurs, la guitaire incitant à créer l'ambiance et une photo de lys des valées qui lui rappelait les montagnes.

Cet enfant (puis l'adulte) n'a réalisé aucun des rêves ni de ses parents et ni de ses grands-parents. Il est juste devenu un voyageur et un gardien des clés de la mer débordante. 


13 novembre 2012

Le début

Ecrire mes mots ici c'est un peu comme être un comédien et jouer quelque fois par mois son spectacle. D'abord c'est gênant mais une fois c'est fait, on se sent mieux à l'aise et on fini par ne plus avoir peur face au public.
Puis, on s'y habitue, on commence à faire les choses en n'y pensant pas et on y prend de plus en plus de plaisir. 
La timidité s'en va et on accumule plus d'utilités dans notre boîte à outils. 
Je voudrais savoir décrire les phénomènes quotidiens de telle manière que tous ceux qui lisent mes billets pourraient sourir et sentir comment les mauvaises pensées s'envolent et se mettent à flotter.
Je vais déposer quelques instants de ma vie pour écrire et vous raconter quelque chose d'intéressant sur des sujets passionnants. 
Je ne savais pas comment choisir mes bons mots pour "commencer" ce blog, alors je me suis mis à écrire ce qui me venait à l'esprit. 
Toute personne est la bienvenue puisque c'est facile d'y entrer. Je ne fermerai jamais la porte.


Bienvenue, bienvenue.