26 avril 2013

Prendre des risques pour avancer


La semaine dernière j’ai emprunté un bouquin qui parle des plus grandes réussites du Web. Il est organisé en tant qu’un grand recueil de témoignages des fondateurs des entreprises Web, bien connues aujourd’hui. 

Ce sont, par exemple, Hotmail, Google, Yahoo, PayPal etc. Il y a plein de choses intéressantes et utiles. Moi, j’aime lire des interviews bien construites qui parlent de l’expérience, de la réussite et des échecs. Je n’ai pas tout lu, juste sur les projets qui étaient intéressants pour moi. Enfin, c’était surtout des histoires sur les projets que j’utilise le plus.

Ainsi, j’ai noté qq idées intéressante. Presque tous les témoignages partagent l’idée que les aventures et toute sorte de l’incertitude personnelle est une base pour avancer efficacement. Toute expérience est bonne à prendre, même si elle ne se déroule pas comme prévu et part vite en négativité. 

La majorité des gens n’aime pas les aventures et vit mal l’incertitude (quel que soit le domaine d’activité). Ainsi, les créateurs des projets tombent d’accord sur l’idée que finalement la réussite ce n’est pas juste le « miracle » en soi, mais aussi le courage pour prendre des risques et pour aller vers l’inconnu avec des « yeux fermés ».

Le créateur de Gmail donne une métaphore intéressante : « Si vous avez la possibilité de jouer à la roulette russe avec un revolver dont le barillet compte un million de trous, ce qui laisse une probabilité très faible de mourir, à partir de quelle somme accepteriez-vous de jouer ? ». L’idée, donc, est suivante : on ne se rend pas compte qu’on joue en permanence et que d’une façon ou d’une autre on prend des risques. 

Par exemple, on se rend chaque jour au travail pour gagner de l’argent et cela correspond au même risque qu’avec revolver. Mais (!) la plupart ne reconnait pas cela et fait de telle sorte que sa vie ne comporterait aucune risque. Vouloir se cacher qq part, c’est un comportement tout à fait naturel. On vise tous la vie calme, assurée, posée, sans trop de soucis. Pourtant, chaque personne à un moment de sa vie (au début de vie professionnelle, par exemple) se confronte à des difficultés mais dès qu’elle trouve le milieu favorable pour son existence, elle s’arrête et n’avance plus.

Oui, on pourrait dire qu’il y a des gens plus disposés à la vie active, au leadership, et d’autres y sont beaucoup moins. Malgré cela, il ne faut pas avoir peur. Juste agir, foncer, basculer et peut-être même bouleverser certaines choses. Je ne sous-entends pas ici le fait d’être « agressif », mais juste d’être « volontaire ». 

Peu importe, finalement, ce qui nous advient, l’essentiel est d’avoir le maximum d’expérience, apprendre le nouveau, améliorer les choses déjà apprises. C’est comme si on marchait tout au long de la plage et ne s’arrêtait que pour admirer le paysage et le soleil couchant.

25 avril 2013

Des mots, des mots, des mots


Les mots nous entourent à chaque instant de notre existence. Ils constituent des nuages invisibles qui nous suivent partout et serrent fort dans leurs bras.

Nous parlons, nous écoutons, nous écrivons, nous nous exprimons. Les mots sont un outil le plus utilisé au quotidien. Au tout début de la vie, les mots représentent pour nous un jardin mystérieux qu’on n’a pas droit de toucher. Mais plus on avance, plus on arrive à les apprivoiser et mettre dans notre boîte magique personnelle. Oui, c’est tout à fait la magie ! Elle fait que ces petits connecteurs de la vie prennent tout le temps une forme différente.

Les mots forment les pensées dans la tête et inventent le déguisement parfait pour nos futures paroles. Les expressions, les phrases découlent d’un simple mot qui commence la phrase. Des milliards des mots traversent chaque jours nos agendas, nos sms, nos mails. Ils volent au gré du vent et passent beaucoup plus du temps en volant que tous les avions du monde.  

Parfois, il me semble qu’ils sont des petites bêtes sauvages qui sautent de partout. Comme les crevettes dans l’eau qui s’écartent grâce à leur queue puissante.

Mais les mots c’est très vaste comme notion. Il y a des mots légers et doux comme coup de vent de printemps. D’autres sont étranges et inquiétants se ressemblant à un serpent qui se contorsionne. Il existe des mots aveugles qui nous regardent sans nous voir. Et on peut fournir notre éventail avec tout ce qu’on veut et même inventer des formes propres à nous. 
Chacun est capable de créer son propre petit « quelque chose » avec des mots. Et c’est avec minimum de l’imagination. Mais on est souvent persuadé que c’est un métier des gens ingénieux et surdoués. Oui, il y a des experts qui attrapent les mots fous et forts pour les mettre dans le décor approprié. On appelle ces gens des écrivains. Ils sont toujours à l’aise : qu’il s’agisse d’écrire ou de s’exprimer. Or, les mots ce n’est pas un privilège.

Les mots comme oiseaux, comme vagues qui se brisent contre les rochers. Les mots comme outil de vie, comme arme la plus puissante de toutes les armes existantes. Ce sont des flèches volantes qui percent le cœur. On a connu tous la douleur d’un mot blessant. Cela nous a marqué, et même a détruit une part de nous. C’est aussi une partie de périple. Le noir et le blanc qui se suivent.

Pourtant, il y a toujours des sources de bonté, de charité et d’inspiration qui nous entourent. On a toujours des bons gens à côté qui sont prêt à nous enrichir par les des mots, nous guérir avec juste quelques phrases gentils.

Tout le monde devrait apprendre à aimer les mots, à les caresser, à les percevoir comme choses douces. Oui, on va toujours rencontrer des mots les plus indignes et étourdissants. Mais c’est en aimant les mots qu’on comprendra comment les utiliser pour son bonheur et celui des autres.

Mais, est-il aussi facile d'aimer les mots ?